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ÉRASME (Saint), Erasmus (désir, amour, en grec), évêque de Formies, en Italie, martyr au quatrième siècle, honoré le 2 juin.

ÉRASME (Sainte), Erasma, vierge et martyre à Aquilée, honorée le 19 septembre.

ÉRASTE (Saint), Erastus (aimable, digne d'amour, en grec), martyr à Philippes, dans la Macédoine, au premier siècle, honoré le 26 juillet.

ERBLAND (Saint), Erblandus, abbé du monastère d'Aindre, en Bretagne, où il est particulièrement honoré le 25 novembre. Dans le martyrologue romain, il est nommé le 25 mars.

ÉREMBERT (Saint), Erembertus, abbé, honoré le 22 juillet.

ÉREMBERTE (Sainte), Eremberta, vierge, particulièrement honorée dans le Boulonnais, le 8 juillet.

ÉREMBURGE, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

ÉRIANTHE, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

ÉRIBERT (Saint), Eribertus, évêque de Cologne, au onzième siècle, honoré le 16 mars.

ÉRICIE. Voir Aricie.

ÉRIK ou ÉRIC (Saint), Ericus (issu de ehre signifiant honneur et de rik signifiant roi), roi de Suède, ou douzième siècle, honoré comme martyr, le 18 mai.
Eric Jedvarsson, roi de Suède en 1150, christianisa la Suède et la Finlande. Il fut massacré en 1160 à la sortie d'une messe à Uppsala par le Danois Magnus Henriksson qui voulait s'emparer de la couronne. Considéré comme un saint martyr, quoique non canonisé, il fut inhumé à Uppsala, où son tombeau reçut annuellement les hommages de la dévotion. La Suède honorait saint Eric comme son principal patron avant qu'elle eût embrassé le luthéranisme.

ERMEL (Saint), Armagilus, confesseur en Bretagne, honoré le 16 août.

ERMELINDE (Sainte), Ermelindis (issu de irmin signifiant majesté, en langue germanique), vierge dans le Brabant qui refusa le mariage et entra au couvent, au septième siècle, honorée le 29 octobre.

ERMEMBURGE (Sainte), Ermemburgis, abbesse en Angleterre, honorée le 19 novembre.

ERMENAUD, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

ERMENILDE (Sainte), Ermenildis, reine de Mercie (Grande-Bretagne), au septième siècle, honorée le 13 février.

ERMINE (Sainte), Irmina, vierge à Trèves, particulièrement honorée dans le Poitou, le 24 décembre.

ERMINOLD (Saint), Erminoldus, abbé de Prufening, près de Ratisbonne, au douzième siècle, honoré comme martyr le 6 janvier.

ERNEST (Saint), Ernestus (issu de ernst signifiant sérieux, en langue germanique), martyr à la Mecque au douzième siècle, honoré le 7 novembre.
Abbé du monastère de Zwiefalten, près de Constance, dans le Wurtemberg, il abandonna son poste pour suivre Conrad III, empereur d'Allemagne, parti pour la deuxième croisade. Il mourut en 1147 à la bataille de Dorylée en Turquie.

ERNESTINE, Ernestina. Fête le même jour que pour saint Ernest.

ERNIÉ (Saint), Iraeneus, confesseur, particulièrement honoré dans le Maine le 9 août.

ESKILL (Saint), Aeschylus, évêque et martyr en Suède, au onzième siècle, honoré le 12 juin.

ESNAR, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

ESPARGE (Saint), Eparchius, évêque de Clermont, en Auvergne, honoré le 14 septembre.

ESPÉRANCE ou EXUPÉRANCE (Sainte), Exuperantia, vierge à Troyes, en Champagne, au sixième siècle, honorée le 26 avril.

ESPRIT, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

ESTELLE (Sainte), vierge et martyre au troisième siècle, fille du roi des Saintes, honorée le 11 mai.
Le 11 mai est le jour de création du Félibrige, école littéraire qui choisit comme emblème l'étoile, en souvenir du nom de la sainte.

ESTÈVE (Saint), Stephanus (couronné, en grec), martyr en Espagne, honoré le 21 novembre.

ESTHER ou ÉDISSA (ce qui est caché, en hébreu), juive, née à Suze, en Perse, déportée en 586 av. J.-C., honorée le 1er juillet. Elle devint une des épouses du roi Assuérus, et sauva son peuple d'un massacre.

ÉTERN (Saint), Aeternus (éternel, en latin), évêque d'Évreux, honoré le 16 juillet.

ETHELBERT (Saint), Edilbertus, premier roi chrétien d'Angleterre, honoré le 24 février.

ÉTHELDRÈDE (Sainte). Voir AUDREY.

ÉTHELINDE, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

ÉTHELWOLD (Saint), évêque de Winchester, en Angleterre, au dixième siècle, honoré le 1er août.
Éthelwold eut pour guide et pour maître l'illustre saint Dunstan. Après avoir gouverné avec une grande sagesse plusieurs monastères, dans lesquels il sut maintenir la discipline et faire revivre le goût de l'étude, il fut élu évêque de Winchester. Dans ces nouvelles fonctions, il donna l'exemple des plus saintes vertus.

ÉTHUISE. Voir Thuise.

ÉTIENNE (Saint), Stephanus (couronné, en grec), diacre, premier martyr à Jérusalem, honoré le 26 décembre.
Saint Étienne fut le premier de ces hommes remplis de foi et de sagesse qui furent nommés diacres, et que les apôtres avaient choisis pour les aider dans leur divine mission, et principalement pour distribuer les aumônes aux pauvres. Tout en remplissant ces nouvelles fonctions, saint Étienne prêchait l'Évangile avec un zèle intrépide ; des miracles confirmèrent la doctrine qu'il annonçait, et les conversions se multipliaient parmi le peuple. Le succès des prédications de saint Étienne anima contre lui la haine des juifs, qui résolurent de le perdre. Ils le forcèrent à comparaître devant le conseil de leur nation et produisirent de faux témoins qui attestèrent qu'ils l'avaient entendu proférer des paroles de blasphème contre Moïse et contre Dieu. Interrogé par le grand prêtre, saint Étienne rappela les bienfaits que le Seigneur avait répandus sur son peuple, et comment ce peuple ingrat avait trahi et mis à mort le Juste, le Sauveur annoncé par les prophètes. Mais il parlait à des gens qui l'avaient condamné d'avance et ne voulaient point entendre sa justification. Les juifs, poussant de grands cris et se bouchant les oreilles, se jetèrent sur saint Étienne, et l'entraînant hors de la ville, le lapidèrent. Saint Étienne, à genoux, pria pour ses bourreaux au moment de recevoir le coup de la mort, s'écriant à haute voix : « Seigneur, ne leur imputez point ce péché ! » Après ces paroles, il s'endormit dans le Seigneur. Saint Étienne souffrit le martyre neuf mois après la mort de Jésus-Christ. On croit qu'il est le premier saint à qui l'Église ait consacré une fête. Ses reliques furent découvertes dans les premières années du cinquième siècle ; on en fit solennellement la translation, dont la mémoire est honorée par une fête que l'Église célèbre le 3 août.
ÉTIENNE Ier (Saint), pape et martyr au troisième siècle, honoré le 2 août.
ÉTIENNE le Jeune (Saint), martyr au huitième siècle, honoré le 28 novembre.
ÉTIENNE (Saint), abbé de Cîteaux au onzième siècle, honoré le 17 avril.
ÉTIENNE (Saint), fondateur de l'ordre de Grandmont au treizième siècle, honoré le 8 février.
ÉTIENNE (Saint), premier roi de Hongrie au onzième siècle, honoré le 2 septembre. Ce prince eut la gloire d'adoucir les mœurs barbares de son peuple en lui donnant des lois sages et en appelant dans ses États des missionnaires pour y prêcher et y répandre l'Évangile. Le pape Sylvestre II, en lui donnant le titre de roi, y joignit celui d'apôtre de la Hongrie, et la couronne qu'il lui envoya sert encore aujourd'hui pour le sacre des rois de Hongrie.
Neuf papes, plusieurs rois de Hongrie et d'autres princes de maisons souveraines ont porté le nom d'Étienne.
Parmi les personnages remarquables qui ont porté ce nom, on peut encore citer La Boétie, écrivain français du seizième siècle ; d'Aligre, chancelier de France (1560-1635) ; Condillac, philosophe français (1715-1780) ; Choiseul, ministre sous Louis XV , Lacépède, savant naturaliste, grand chancelier de la Légion d'honneur (1756-1825) ; Méhul, compositeur français (1763-1827) : Jouy, littérateur français (1764-1846).

ÉTIENNETTE. Fête le même jour que pour saint Étienne, le 26 décembre.

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