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MICHÉE, Michaeas, prophète en Judée, honoré le 14 août, ou, selon d'autres, le 15 janvier.

MICHEL ou MICHAEL (Saint), (qui est semblable à Dieu, en hébreu), archange et protecteur de la France, honoré le 29 septembre.
Saint Michel est le chef des bons anges qui forment la milice céleste : c'est lui qui précipita les anges rebelles dans les abîmes de l'enfer. Aussi est-il allégoriquement représenté la tête couverte d'un casque éclatant, la main armée d'une épée ou d'un lance d'or, et terrassant le démon sous ses pieds. Le culte de saint Michel était déjà célèbre en Orient et Occident dès le cinquième siècle ; à cette époque, il y avait plusieurs églises placées sous l'invocation du saint archange. Le roi de France, Charles VII, ordonna que l'image de saint Michel décorerait la bannière royale, comme étant le gardien et l'ange tutélaire de la France ; le roi Louis XI proclama le même saint protecteur du royaume, et fonda en son honneur l'ordre célèbre de Saint-Michel. Dans les anciennes corporations des métiers, saint Michel était patron des pâtissiers, sans doute parce que les ouvriers commençaient leurs veillées le 29 septembre, jour de la fête du saint, et que ce jour-là un pâté était le mets traditionnel offert par le maître à ses ouvriers.
Quoique saint Michel soit nommé seul dans la fête du 20 septembre, il résulte des prières prescrites en ce jour par l'Église que tous les anges en sont l'objet. La foi nous enseigne que les anges intercèdent souvent pour nous auprès de Dieu, et que c'est une pratique pieuse de les invoquer.
Personnages remarquables qui ont porté le nom de Michel : L'Hopital, chancelier de France (1505-1579) ; - Montaigne, écrivain français (1533-1592) ; - Cervantès, écrivain espagnol (1547-1616) ; - Ruyter, marin hollandais (1607-1676) ; - Letellier, homme d'État, chancelier de France sous Louis XIV (1603-1685) ; - Louvois, ministre de Louis XIV (1641-1691) ; - Sedaine, auteur dramatique (1719-1797) ; - Ney, maréchal de France, prince de la Moscowa (1769-1815).

MICHELINE ou MICHELLE (Bienheureuse), veuve, en Italie, au quatorzième siècle, patronne de la ville de Pisaure, aujourd'hui Pesaro, honorée le 19 juin.

MICHELLE. Voir Micheline.

MICOMER (Saint), Micomeres, confesseur, particulièrement honoré à Tonnerre, le 30 avril.

MIE (Saint), Medicus (médecin, en latin), confesseur, particulièrement honoré en Touraine, le 16 mai.

MILBURGE (Sainte), Milburgis, vierge en Angleterre, honorée le 23 février.

MILDRÈDE (Sainte), Mildradis, abbesse à Chelles, honorée le 13 juillet.

MILHAN (Saint), Aemilianus, prêtre en Espagne, honoré le 12 novembre.

MILLÈS (Saint), Millaesius, évêque et martyr en Perse, au quatrième siècle, honoré le 22 avril.

MILON (Saint), Milo, évêque de Bénévent, honoré le 23 février.

MILTIADE (Saint). Voir Melchiade.

MINDINE (Sainte), Mindina, martyre à Todi, en Italie, honorée le 26 mai.

MINERVIN (Saint), Minervinus, martyr à Catane, en Sicile, honoré le 31 décembre.

MINNA, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

MION (Saint), Medulfus, confesseur en Auvergne, honoré le 1er juin.

MIROCLÈS (Saint), Mirocles, évêque de Milan, honoré le 3 décembre.

MISAEL, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

MITRE (Saint), Mitrus, martyr à Aix, honoré le 13 novembre.

MNÉSITHÉE (Saint), Mnesitheus, laboureur, martyr à Perge, dans la Pamphylie, honoré le 1er août.

MODESTE (Saint), Modestus, évêque de Trèves à l'époque de l'invasion des Francs, mort vers 486, honoré le 24 février.
MODESTE (Saint), martyr en Gaule dans le territoire d'Agde, au troisième siècle, honoré le 10 novembre.
MODESTE (Saint), martyr en Lucanie, honoré le 15 juin.

MODESTE (Sainte), Modesta, vierge à Trèves, au huitième siècle, honorée le 4 novembre.

MODETTE (Sainte), Mundana, veuve à Sarlat, au cinquième siècle, honorée le 31 mai.

MODOALD (Saint), Modoaldus, évêque de Trèves, au septième siècle, honoré le 12 mai.

MOÏSE, Moses (tiré de l'eau, en hébreu), législateur du peuple israélite, honoré le 4 septembre.

MOLOCK ou MOLONASCHE (Saint), Molocus, évêque en Écosse, au septième siècle, honoré le 25 juin.

MOMBLE (Saint), Mommolus, abbé de Saint-Benoît-sur-Loire, honoré le 8 août.

MOMMELEIN (Saint), Mommolenus, évêque de Noyon, honoré le 16 octobre.

MOMMOLE (Saint), Mommulus, moine de Lagny, honoré le 28 novembre.

MONAS (Saint), Monas, évêque de Milan, honoré le 21 mars.

MONDOLF (Saint), Monulfus, évêque de Maestricht, honoré le 16 juillet.

MONDRY (Saint), Modericus, évêque en Auvergne, honoré le 10 mai.

MONÉGONDE ou MONGONDE (Sainte), Monegundis, recluse à Tours, au sixième siècle, honorée le 2 juillet.

MONGONDE. Voir Monégonde.

MONIQUE (Sainte), Monica (seule, veuve, en grec), mère de saint Augustin, honorée le 27 août.
Sainte Monique, née en 332, appartenait à des parents chrétiens qui l'élevaient dans les principes de la foi. Elle fut particulièrement confiée aux soins d'une vieille servante qui était depuis longtemps attachée à la famille et en grande estime auprès de ses maîtres. C'est aux conseils d'une humble servante, qui savait employer à propos la douceur et la fermeté, que Monique dut de se corriger de ses défauts, et entre autres de la funeste habitude qu'elle avait contractée de boire du vin en secret. « Ma mère, ainsi qu'elle-même me l'a raconté, dit saint Augustin, ne s'était pas bien garantie de passion à ce sujet. Ses parents l'envoyaient, la croyant jeune fille de sobriété éprouvée, faire à la cave la provision de vin pour chaque jour ; mais avant de verser dans la bouteille le vin puisé à la cuve, elle en buvait un peu, du bout de ses lèvres il est vrai, parce qu'une répugnance naturelle la retenait. En effet, ce n'était pas l'amour déréglé du vin qui l'entraînait là, mais l'ardeur pétulante de l'âge qui éclate en folles saillies et qui a besoin d'être réprimée par l'autorité. Mais parce que celui qui méprise les petites fautes, tombe peu à peu dans les grandes, elle se laissa entraîner par cette mauvaise habitude, à vider un jour une coupe entière. » La servante fit à ce sujet une réprimande si sévère, que la jeune fille fut corrigée entièrement et pour toujours.
Quoique chrétienne, Monique fut mariée à un bourgeois de Tagaste, nommé Patrice, qui était païen. C'était un homme d'un cœur naturellement bon et généreux, mais d'un caractère irritable et parfois violent. Monique eut beaucoup à souffrir des emportements de son époux ; elle n'y elle n'y opposa jamais que la douceur et la patience, s'efforçant d'amollir cette âme véhémente en la gagnant à Jésus-Christ. Longtemps ses efforts furent vains ; mais enfin son vœu le plus cher fut exaucé. Vaincu par l'admiration et le respect que lui inspiraient les vertus d'une sainte épouse, Patrice, quelques années avant de mourir, embrassa la foi chrétienne, et sa conversion fut sincère.
Monique restée veuve, jeune encore, avec trois enfants, deux fils, Augustin et Navigius, et une fille dont on ignore le nom, se consacra tout entière à leur éducation, leur donnant les soins les plus tendres et les plus éclairés. Augustin surtout, alors âgé de dix-huit ans, était l'objet de toute sa sollicitude. Séduit par les discours des manichéens, Augustin partageait leurs erreurs, et les égarements de sa jeunesse affligeaient sa pieuse mère lorsqu'il partit secrètement pour l'Italie. Informée que ce fils, sur lequel reposaient de si hautes espérances, était à Milan, sainte Monique partit pour l'y rejoindre, malgré la longueur du voyage et les dangers de la navigation. En arrivant à Milan, elle eut le bonheur d'apprendre qu'Augustin avait été converti par saint Ambroise. A Milan comme à Tagaste, cette sainte femme s'attira le respect de tous par ses éminentes vertus. « La piété de ma mère, dit saint Augustin, son zèle pour le bien et son assiduité à la prière, frappaient si vivement Ambroise qu'il ne pouvait s'empêcher, en me rencontrant, de revenir sans cesse sur ses louanges, et qu'il me félicitait d'avoir une telle mère. » Monique décida son fils Augustin à retourner en Afrique ; mais à peine arrivée à Ostie, où ils devaient s'embarquer, elle y tomba malade et mourut en 387, le 4 avril, jour ou l'Église l'honore comme le modèle et la patronne des épouses et des mères chrétiennes. Le corps de sainte Monique fut transporté à Rome, en 1430, sous le pontificat de Martin V.

MONITEUR (Saint), Monitor (guide, conseiller, censeur, en latin), évêque, honoré le 10 novembre.

MONTAIN (Saint), Montanus, solitaire près de Montmédy, où il est particulièrement honoré le 17 mai.

MONTAINE (Sainte), Montana, abbesse de Ferrières, dans le Gâtinais, honorée le 1er octobre.

MONTAN (Saint), Montanus, martyr en Afrique, au troisième siècle, honoré le 27 février.

MORAN (Saint), Moderamnus, évêque de Rennes, honoré le 22 octobre.

MORAND (Saint), Morandus, moine de l'ordre de Cluny, honoré le 3 juin.

MORTIMER, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

MOSÉE (Saint), Moseus, martyr dans le Pont, honoré le 17 janvier.

MOSÈS. Même nom que Moïse.

MOSSE (Saint), Maximus, martyr, particulièrement honoré à Vernon, le 25 mai.

MUCE (Saint), Mucius, martyr en Orient, honoré le 11 mai.

MUCIEN (Saint), Mucianus, martyr en Grèce, honoré le 3 juillet.

MUNDE ou MOND (Saint), Mundus (pur, purifié, en latin), abbé en Écosse, au dixième siècle, honoré le 15 avril.

MURITTE (Saint), Muritta, diacre et confesseur à Carthage, honoré le 13 juillet.

MUSE (Sainte), Musa, veuve, honorée le 2 avril.

MUSQUE (Sainte), Musca, martyre à Alexandrie, honorée le 17 juin.

MUSTE (Sainte), Musta, vierge en Italie, particulièrement honorée à Pesaro, le 4 juillet.

MUSTIOLE (Sainte), Mustiola, martyre en Toscane, honorée le 3 juillet.

MYRON (Saint), Myro, évêque de Candie, honoré le 8 août.

MYROPE (Sainte), Myrops, martyre dans l'île de Chio, honorée le 13 juillet.

MYRTILE, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

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