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MACAIRE (Saint), Macarius (heureux, en grec), solitaire en Égypte au quatrième siècle, honoré le 2 janvier.
Saint Macaire, dit le Jeune, né à Alexandrie, en Égypte, se retira, vers l'an 335, d'abord dans la Thébaïde, ensuite dans le désert de Nitrie (vallée de Natron), et mena pendant soixante ans cette vie solitaire uniquement occupée des exercices de pénitence. Il était uni par les liens d'une amitié sainte avec saint Macaire, surnommé l'Ancien, et fut persécutée, comme lui, pour son zèle à combattre les ariens.
MACAIRE (Saint), solitaire en Egypte au quatrième siècle, honoré le 15 janvier.
Saint Macaire, dit l'Ancien, était né dans la haute Égypte. A l'âge de trente ans, il se retira dans le désert de Scété (Thébaïde), où il édifia tous les solitaires par ses vertus et ses austérités. Son inviolable attachement à la doctrine du concile de Nicée l'exposa à des persécutions, et il fut relégué dans une file du Nil par ordre de l'empereur Valens. Rappelé de cet exil dont l'injustice avait soulevé l'indignation du peuple d'Alexandrie, saint Macaire revint dans son désert, où il mourut saintement dans un âge très avancé.
L'Église honore aussi, le 10 mars, saint Macaire évêque de Jérusalem ; le 1er avril, saint Macaire confesseur à Constantinople ; le 10 avril, saint Macaire évêque d'Antioche.

MACARIE (Sainte), Macaria (heureuse, en grec), martyre en Afrique, honorée le 8 avril.

MACÉDON (Saint), Macedon, martyr en Illyrie, honoré le 27 mars.

MACÉDONE (Saint), Macedonius, solitaire en Syrie, honoré le 24 janvier.

MACLOU ou MALO (Saint), Maclovius, évêque en Bretagne, honoré le 15 novembre.

MACORAT (Saint), Macoratus, martyr dans le Maine, où il est particulièrement honoré le 4 août.

MACRE (Sainte), Macra, vierge et martyre dans le diocèse de Reims, honorée le 6 janvier.

MACRINE (Sainte), Macrina, vierge sœur de saint Basile le Grand, religieuse de l'un des monastères qu'elle avait fondés dans le Pont au quatrième siècle, honorée le 19 juillet.

MACROBE (Saint), Macrobius, martyr en Afrique, honoré le 16 février.

MADELEINE (Sainte-Marie), Magdalene (magnifique, en hébreu), patronne des parfumeurs, honorée le 22 juillet.
Madeleine était Galiléenne de naissance, et avait, dit-on, pris son nom du bourg ou du château de Magdalum, situé sur les bords du lac de Génésareth. Sa vie s'était écoulée au milieu des séductions et des plaisirs du monde, lorsqu'elle eut recours à la toute-puissance de Jésus-Christ pour être délivrée de sept démons dont elle était possédée. Jésus la guérit, et depuis ce moment. Marie-Madeleine se joignit à quelques saintes femmes qui, toujours attachées aux pas du Sauveur, écoutaient ses prédications et l'assistaient de leurs biens dans ses courses évangéliques. Elle n'abandonna point son divin maître pendant sa passion ; elle le suivit au Calvaire, se tint au pied de la croix avec la sainte Vierge et les autres saintes femmes, et après avoir vu mettre Jésus-Christ dans le tombeau, elle s'en alla préparer des aromates pour l'embaumer. Cependant elle resta en repos le jour du sabbat, selon la loi. Mais le premier jour de la semaine, elle se rendit au sépulcre de grand matin, et en voyant que la pierre qui fermait le sépulcre avait été ôtée et que le corps de Jésus n'y était point, elle se prit à pleurer. En se retournant pour sortir de la grotte, elle vit Jésus qui était debout, sans qu'elle sût que ce fût lui. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleurez-vous et qui cherchez-vous ? » Elle, croyant que c'était le jardinier du lieu, parce que le sépulcre était dans un jardin, répondit : « Si c'est vous qui avez enlevé le corps, dites-moi où vous l'avez mis et je l'emporterai. » Jésus ne lui dit que ce seul mot : « Marie ! » Madeleine, en reconnaissant le Sauveur, s'écria : Mon maître ! et elle voulut se jeter à ses pieds pour les embrasser. « Ne me touchez point, lui dit Jésus, car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais allez trouver mes Frères et dites-leur que je vais monter vers mon Père et mon Dieu, qui est aussi leur père et leur Dieu. » Marie-Madeleine alla donc dire aux disciples : « J'ai vu le Seigneur et voilà ce qu'il m'a dit. »
L'Évangile ne dit plus rien de Marie-Madeleine. Suivant l'opinion le plus généralement admise, cette sainte femme, après l'ascension du Sauveur, suivit la sainte vierge et saint Jean à Éphèse, où elle mourut (suivant aussi une tradition respectable, Marie-Madeleine serait venue avec son frère Lazare et sa sœur Marthe mourir en Provence - Voir Marie de Béthanie). On croit aussi que Marie-Madeleine est la même que la femme pécheresse dont il est parlé dans l'Évangile et qui répandit des parfums sur les pieds du Sauveur qu'elle essuya avec ses cheveux.
Les reliques de sainte Marie-Madeleine furent transportées, au neuvième siècle, dans l'église de Saint-Lazare, à Constantinople, et, au treizième siècle, à Saint-Jean de Latran, à Rome. Une des plus belles églises de Paris est placée sous l'invocation de cette sainte.
MADELEINE (Sainte), de Pazzi, religieuse de l'ordre des Carmélites, à Florence, au seizième siècle, honorée le 25 mai.
Elle a été béatifiée par Urbain VIII, et canonisée par Alexandre VII, en 1669.

MADELON. Prénom formé de Madeleine.

MADIR (Saint), Madirus, martyr en Espagne, honoré le 3 mars.

MAËL (Saint) (signifiant prince), laïc de l'entourage de saint Cadfan, au cinquième siècle, qui serait venu du Pays de Galles en Bretagne, honoré le 24 mai.

MAGLOIRE (Saint), Maglorius, évêque en Bretagne au sixième siècle, honoré le 24 octobre.

MAGNE (Sainte), Magna (grande, en latin), martyre en Afrique, honorée le 3 décembre.

MAGNENCE (Sainte), Magnentia, vierge particulièrement honorée à Lagny le 26 novembre.

MAGNUS ou MAGNE (Saint), Magnus (grand, puissant, en latin), sous-diacre, martyr à Rome au troisième siècle, honoré le 6 août.

MAIEUL ou MAYEUL (Saint), Mayolus, abbé du monastère de Cluny, dont il est regardé comme le second fondateur, au dixième siècle, honoré le 11 mai.

MAIXENT (Saint). Voir Maxence.

MAJORIC ou MAJORIQUE (Saint), Majoricus, martyr en Afrique, honoré le 6 décembre.

MALCH (Saint), Malchus, martyr à Césarée, en Palestine, au troisième siècle, honoré le 28 mars.

MALLULFE ou MALLULPHE (Saint), Mallulphus, évêque de Senlis au sixième siècle, honoré le 4 mai.

MALO (Saint). Voir Maclou.

MALVINA, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

MALQUE (Sainte), Malchia, vierge, religieuse, martyre en Perse, honorée le 20 novembre.

MAME (Sainte), Mama, religieuse, martyre en Perse avec sainte Malque, honorée le même jour.

MAMELTHE (Sainte), Mamelchthe, martyre en Perse, honorée le 5 octobre.

MAMERT (Saint), Mamertus, évêque de Vienne, en Dauphiné, au cinquième siècle, patron des pompiers, honoré le 11 mai.
Ce saint évêque fut aussi illustre par son savoir que par son éminente piété. Il institua, en 474, les Rogations, en mémoire de la délivrance, obtenue par ses prières, des fléaux qui désolaient la ville de Vienne, et particulièrement de deux terribles incendies qui menaçaient de détruire la ville entière. L'institution de ces prières publiques, qui ont encore lieu aujourd'hui pendant les trois jours qui précèdent l'Ascension, se répandit bientôt dans toutes les églises de France.

MAMERTIN (Saint), Mamertinus, abbé à Auxerre au cinquième siècle, honoré le 19 avril.

MAMMÈRE (Saint), Mammerius, martyr en Afrique, honoré le 14 mars.

MAMMÈS (Saint), Mamas, martyr à Césarée au troisième siècle, honoré le 17 août.

MANDÉ (Saint), Mandelus, solitaire en Bretagne, particulièrement honoré près de Paris le 18 novembre.

MANFRED, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

MANNE (Sainte), Manna, vierge, particulièrement honorée dans les Vosges le 3 octobre.

MANNÉE (Sainte), Mannea, martyre dans le Pont, honorée le 27 août.

MANSUET (Saint), Mansuetus (doux, clément, en latin), évêque et martyr en Afrique, honoré le 28 novembre.

MANSUY (Saint), Mansuetus, évêque de Toul, honoré le 3 septembre.

MANUEL (Saint), Manuel, martyr à Chalcédoine au quatrième siècle, honoré le 17 juin.

MANVIEU (Saint), Manvoeus, évêque de Bayeux, honoré le 28 mai.

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