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SOACRE (Saint), Suacrius, évêque du Puy, honoré le 12 novembre.

SOBEL (Saint), Sobel, martyr en Égypte, honoré le 5 août.

SOCRATE (Saint), Socrates, martyr à Perge, en Pamphylie, au deuxième siècle, honoré le 19 avril.

SOLAN. Voir Souleine.

SOLANGE ou SOULANGE (Sainte), Solongia, vierge, martyre près de Bourges, au neuvième siècle, honorée le 10 mai.

SOLINE (Sainte), Solina, vierge et martyre, particulièrement honorée à Chartres, le 17 octobre.

SOLON (Saint), Solon, martyr, particulièrement honoré à Vincence, le 17 février.

SOLUTEUR (Saint), Solutor, martyr à Turin, honoré le 20 novembre.

SOMNINE (Sainte), Somnina, vierge irlandaise, martyre en Norvège, honorée le 8 juillet.

SOPATRE (Sainte), Sopatra (qui sauve son père, en grec), fille de l'empereur Maurice, vierge à Constantinople, honorée le 9 novembre.

SOPHIE (Sainte), Sophia (sagesse, science, en grec), martyre en Chypre, honorée le 25 mai.

SOPHONIE, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

SOPHRONE (Saint), Sophronius (prudent, en grec), patriarche de Jérusalem, au septième siècle, honoré le 11 mars.

SOPHRONIE. Fête le même jour que saint Sophrone.

SORELLA, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

SOSANDRE (Saint), Sosander, martyr à Ancyre, honoré le 19 septembre.

SOSITHÉE (Saint), Sositheus (de deux mots grecs qui signifient sauver et Dieu), martyr, honoré le 10 décembre.

SOSPICE (Saint), Hospitius, reclus à Nice, honoré le 28 novembre.

SOSTHÈNE ou SOSTHÈNES (Saint), Sosthenes (de deux mots grecs qui signifient conserver et force), disciple de saint Paul, honoré le 22 avril.

SOTER (Saint), Soter (sauveur, en grec), pape, au deuxième siècle, successeur de saint Anicet, honoré le 8 avril.

SOTÈRE (Sainte), Sotheres, vierge et martyre, parente de saint Ambroise, honorée le 10 février.

SOTHÉE (Sainte), Sothea, vierge, particulièrement honorée à Autun, le 1er avril.

SOULANGE. Voir Solange.

SOULEINE ou SOLAN (Saint), Solemnis, évêque de Chartres, au cinquième siècle, particulièrement honoré à Blois, le 24 septembre.

SOUR (Saint), Sorus, solitaire, particulièrement honoré dans le Périgord, le 1er février.

SOUS. Voir saint Celse.

SPACE (Saint), Spacius, particulièrement honoré à Bayeux et aux Andelys, le 10 novembre.

SPÉCIEUSE (Sainte), Speciosa (belle, brillante, distinguée, en latin), vierge à Pavie, honoré le 18 juin.

SPÉCIEUX (Saint), Speciosus (brillant, distingué, en latin), martyr en Italie, honoré le 15 mars.

SPÉRANDE (Sainte), Speranda, vierge, particulièrement honorée en la Marche d'Ancône, le 11 septembre.

SPÉRAT (Saint), Speratus, martyr à Carthage, au troisième siècle, honoré le 17 juillet.
On croit que les reliques de saint Spérat furent transférées d'Afrique à Lyon sous le règne de Charlemagne.

SPEUSIPPE (Saint), Speusippus, martyr en Cappadoce, au deuxième siècle, honoré le 17 janvier, particulièrement à Langres, où ses reliques furent transportées vers la fin du cinquième siècle.

SPIN (Saint), Spinulus, prieur du monastère de Saint-Basile, dans les Vosges, honoré le 1er août.

SPIRE ou EXUPÈRE (Saint), Exuperius, premier évêque de Bayeux, au cinquième siècle, honoré le 1er août.

SPIRIDION (Saint), Spiridion (souffle de Dieu, en grec), évêque de Trémithonte, en Chypre, au quatrième siècle, confesseur de la foi, honoré le 14 décembre.
Ce saint évêque fut un des confesseurs qui souffrirent pour Jésus-Christ pendant la persécution de Maximien-Galère, et qui furent envoyés aux mines. Rétabli dans son diocèse après l'avènement de Constantin, Spiridion assista au concile général de Nicée en 325, et, en 347, au concile de Sardique, où il se montra un des plus zélés défenseurs de saint Athanase, persécuté par les ariens.

STABLE (Saint), Stabilis (ferme, constant, en latin), évêque de Clermont, en Auvergne, où il est particulièrement honoré le 1er janvier.

STACTÉE (Saint), Stacteus, martyr à Rome, honoré le 28 septembre.

STANISLAS, (Saint), Stanislaus, évêque de Cracovie, martyr au onzième siècle, honoré le 7 mai.
Stanislas, allié aux plus illustres familles de Pologne, reçut une éducation conforme à sa naissance, et ses parents, qui l'avaient consacré à Dieu dès le berceau, mirent tous leurs soins à former son cœur à la vertu. L'enfant devait un jour réaliser toutes leurs pieuses espérances, mais ils ne vécurent pas assez pour être témoins des éminentes vertus qui lui méritèrent la vénération publique. Après avoir perdu ses parents, il vendit son patrimoine, qui était considérable, et il en distribua le prix aux pauvres, afin de servir Dieu plus librement.
Ordonné prêtre et chargé d'annoncer la parole de Dieu, il accomplit cette sainte mission avec autant de zèle que de succès, et bientôt après les vœux unanimes du clergé et du peuple l'appelèrent au siège épiscopal de Cracovie. Sa charité était sans bornes, et il voulut que sa mission devînt le refuge des pauvres. Attentif à remplir tous les devoirs qui lui imposaient ses fonctions, il visitait chaque année son diocèse, prêchant partout la paix et la concorde, l'amour de Dieu et du prochain, réparant les injustices, secourant les malheureux.
Le roi Boleslas II, qui gouvernait alors la Pologne, faisait sa résidence ordinaire à Cracovie. Ce prince opprimait ses sujets et s'était rendu odieux par ses vices et ses cruautés. Mais il était si redouté, que personne n'osait élever la voix. Stanislas seul eut le courage d'affronter le courroux du roi et de lui adresser les plus sages remontrances. Les paroles du saint évêque touchèrent peu le prince, qui continua, comme par le passé, à se livrer à toutes ses mauvaises passions. Touché des plaintes qui s'élevaient de toutes parts, Stanislas, après avoir vainement employé tous les moyens de douceur et de persuasion, se vit forcé de menacer le roi de le séparer de la communion de l'Église, s'il ne renonçait point à ses exactions et à ses dérèglements. Le prince, n'écoutant que sa fureur, jura de se venger. Un jour que le prélat célébrait les saints offices dans l'église de Saint-Michel, située hors de la ville, Boleslas s'y rendit avec des hommes armés auxquels il ordonna de se saisir de l'évêque et de le lui amener. Ceux-ci n'osèrent point d'abord se rendre coupables d'un pareil attentat. Bolesas, entrant dans l'église et s'avançant vers l'autel, frappa mortellement l'évêque d'un coup de sabre ; alors ceux qui avaient accompagné le prince, enhardis par son exemple, traînèrent le saint martyr hors de l'église et le percèrent de coups pendant qu'il priait encore pour ses bourreaux. Ce crime odieux souleva l'indignation générale et ne resta pas impuni. Boleslas, excommunié par le pape Grégoire VII, et déposé par ses sujets, s'enfuit en Hongrie et de là en Carinthie, où il finit misérablement ses jours. Quelques auteurs rapportent qu'il se donna lui-même la mort. Le corps du saint martyr Stanislas fut solennellement transféré dans la cathédrale de Cracovie. Stanislas a été canonisé par Innocent IV en 1258.
STANISLAS Kostka (Saint), novice de la compagnie de Jésus, au seizième siècle, honoré le 13 novembre.
Les parents de Stanislas appartenaient aux plus illustres familles de la Pologne et n'étaient pas moins distingués par leur vertu que par leur naissance. Cet enfant puisa dans leurs enseignements les sentiments de la plus tendre piété. Envoyé à Vienne, pour continuer ses études dans le collège des Jésuites, Stanislas y fit admirer sa modestie, sa ferveur et son recueillement. Tout son temps était partagé entre le travail et les exercices de piété. Résolu de se consacrer entièrement à Dieu, il aspirait au moment où il pourrait entrer dans la compagnies de Jésus. A l'âge de dix-sept ans, il prit l'habit de l'ordre, à Rome, et fut admis à faire son noviciat par saint François Borgias, général des Jésuites. Il y avait à peine un an qu'il remplissait les devoirs du plus fervent novice, édifiant la communauté par la pratique des plus saintes vertus, lorsqu'il tomba malade et mourut dans les sentiments d'une admirable piété, le 15 août 1568, le jour de la fête de l'Assomption. Saint Stanislas, béatifié par Clément VIII et canonisé par Benoît XIII, est, conjointement avec saint Casimir, patron de la Pologne.

STAPIN (Saint), Stapinus, particulièrement honoré en Languedoc, le 6 août.

STATIEN (Saint), Statianus, martyr à Sébaste, honoré le 17 juillet.

STATULIEN (Saint), Statulianus, martyr en Afrique, honoré le 3 janvier.

STELLA (étoile, en latin), prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

STÉPHANE. C'est le même nom qu'Étienne.

STÉPHANIDE (Sainte), Stephanis (couronnée, en grec), martyre à Damas, en Syrie, honorée le 19 juillet.

STÉPHANIE (Sainte), Stephania, vierge et martyre à Amalfi, en Italie, honorée le 18 septembre. L'Église honore aussi, le 16 janvier, la bienheureuse Stéphanie Quinzani, religieuse du tiers ordre de Saint-Dominique, en Italie, au seizième siècle.

STÉPHEN. C'est le même nom qu'Étienne.

STRATÈGE (Saint), Strategius (général, commandant, en grec), martyr à Nicomédie, honoré le 19 août.

STRATON (Saint), Strato, martyr à Alexandrie, en Égypte, honoré le 12 septembre.

STRATONICE ou STRATONIQUE (Saint), Stratonicus (de deux mots grecs qui signifient armée et victoire), martyr à Singidon, dans la haute Mysie, au quatrième siècle, honoré le 13 janvier. Stratonice est un nom plus particulièrement donné aux femmes.

STURMES (Saint), Sturmius, premier abbé du monastère de Fulde, fondé par saint Boniface, en Allemagne, au huitième siècle, honoré le 17 décembre.

STYLIEN (Saint), Stylianus, solitaire, honoré le 26 novembre.

STYRACE (Saint), Styracius, martyr au quatrième siècle, honoré le 2 novembre.

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