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PIALE (Sainte), Piala, martyre en Bretagne, où elle est particulièrement honorée le 14 décembre.

PIAT (Saint), Piatus, prêtre, martyre à Tournay, honoré le 1er octobre.

PIE (Saint), Pius (pieux, juste, vertueux, en latin), pape, le premier de ce nom, au onzième siècle, honoré le 11 juillet.
PIE (Saint), pape, le cinquième de ce nom, au quinzième siècle, honoré le 5 mai.

PIE (Sainte), Pia, martyre à Carthage, honorée le 19 janvier.

PIENCE (Sainte), Pientia, vierge et martyre, honorée le 11 octobre.

PIENS (Saint), Pientius, évêque de Poitiers, honoré le 13 mars.

PIERRE (Saint), Petrus, prince des apôtres, martyr à Rome au premier siècle, patron des tailleurs de pierre, des maçons et des plâtriers, honoré le 29 juin.
Pierre, appelé d'abord Simon, habitait le bourg de Bethsaïde, sur les bords du lac de Génésareth, où il exerçait, avec son frère André, la profession de pêcheur. Un jour que les deux frères étaient occupés à jeter leurs filets dans le lac, Jésus-Christ passant en ce lieu, leur dit : « Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. » Et ces deux hommes, quittant aussitôt leurs filets, suivirent Jésus qui dit à Simon : « Désormais tu t'appelleras Céphas, c'est-à-dire Pierre. » Choisi par Jésus-Christ pour être son vicaire sur la terre et gouverner l'Église universelle par lui-même et ses successeurs, Pierre fut dès lors désigné comme le prince des apôtres. Témoin de tous les miracles opérés par le Sauveur, il fut le premier à le reconnaître pour le Christ, fils du Dieu vivant. C'est alors que Jésus lui dit : « Tu es Pierre, et sur cette Pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle ; je te donnerai les clefs du royaume des cieux, et dès cieux, et dès lors tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans le ciel. »
Lorsque Jésus-Christ, célébrant la pâque avec ses disciples, leur prédit, dans la dernière scène, que l'un d'eux le trahirait, Pierre affirma que, quand tous les autres l'abandonneraient, il le suivrait jusqu'à la mort. Jésus lui dit : « Avant que le coq chante, tu m'auras renié trois fois. » Jésus-Christ, après son agonie au jardin des Oliviers, où Pierre l'avait accompagné, fut arrêté par les hommes que conduisait le traître Judas ; Pierre suivit son maître de loin, et il était entré dans la cour de la maison du grand prêtre, lorsqu'une servante lui demanda s'il n'était point le disciple de cet homme qu'on allait juger. Pierre affirma qu'il ne le connaissait pas. Deux fois encore il fit la même réponse à une pareille demande. Alors le coq chanta, et le Seigneur s'étant retourné vers Pierre, celui-ci comprit sa faute, et sortit pour la pleurer amèrement.
Jésus-Christ, après sa résurrection, se montra plusieurs fois à ses disciples, et à Pierre en particulier. Ce fut dans une de ces apparitions que le Sauveur lui demanda trois fois : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que les autres ? - Oui, Seigneur, répondit l'apôtre, vous savez que je vous aime. » - « Pais mes agneaux, pais mes brebis, » lui dit Jésus. Par ces dernières paroles, Pierre était définitivement établi le pasteur suprême du troupeau de Jésus-Christ, le chef de son Église. « Il lui est ordonné, dit Bossuet, premièrement, d'aimer plus que les autres apôtres, et ensuite de paître et gouverner tous, et les agneaux et les brebis, et les petits et les mères, et les pasteurs même, pasteurs à l'égard des peuples, et brebis à l'égard de saint Pierre » Quand les apôtres eurent reçu le Saint-Esprit, Pierre éleva le premier la voix devant le peuple, pour prêcher l'Évangile aux juifs, leur annonçant que Jésus crucifié et ressuscité était véritablement le Messie attendu par leurs pères ; et ce jour-là, trois mille personnes se convertirent. Peu après, Pierre ayant guéri, au nom de Jésus-Christ, un homme boiteux qui se tenait à la porte du temple, une grande foule de peuple accourut, attirée par le bruit de ce miracle, et Pierre ; prenant de nouveau la parole, convertit cette fois cinq mille personnes. Le peuple de Jérusalem et les habitants des villes voisines apportaient les malades dans les places publiques, afin que, lorsque Pierre passerait , son ombre couvrît quelques-uns d'entre eux et qu'ils fussent guéris de leurs maladies. Les chefs de la Synagogue, irrités du succès de ces prédications, commencèrent à persécuter les apôtres : Pierre, mis en prison avec jean, et délivré par un ange, ne cessait, malgré les menaces de ses ennemis, de prêcher tous les jours dans le temple et d'enseigner dans les maisons : battu de verges, chassé du temple et de Jérusalem, il se rendit à Samarie, visita les villes de Judée et de Galilée, et en convertissant à Césarée le centurion Corneille et da famille, il ouvrit le premier les portes de l'Église aux gentils, comme il les avait ouvertes le premiers aux juifs. Pierre, ayant laissé à saint Jacques le gouvernement de l'Église de Jérusalem, se rendit à Antioche, où il établit son siège : de là il alla prêcher dans le Pont, dans la Galatie, le Bithynie, l'Asie Mineurs, et visita les Églises fondées par les autres apôtres dans ces contrées. Ensuite il transporta son siège à Rome, afin de combattre l'idolâtrie dans le lieu même où elle dominait avec le plus d'empire. Revenu à Jérusalem, et jeté dans une prison par ordre d'Hérode-Agrippa, il fut miraculeusement délivré par un ange du Seigneur, et retourna à Rome d'où il écrivit sa première épître aux Église d'Asie. Il visita encore l'Orient, présida, à Jérusalem la première assemblée connue sous le nom de concile, et enfin revint à Rome où il devait terminer par le martyre sa vie et ses travaux glorieux. Néron, le premier persécuteur des chrétiens, voulut faire périr saint Pierre et saint Paul, les deux plus fermes soutiens de la religion nouvelle. Saint Pierre, condamné au supplice de la croix, demanda à être crucifié la tête en bas, ne se jugeant pas digne de mourir de la même manière que son divin Maître. Saint Paul eut la tête tranchée le même jour. Le martyre des deux apôtres eut lieu l'an 65 ou 66. Le tombeau qui renferme une partie de leurs reliques est placé dans la basilique du Vatican, la première église du monde chrétien par sa dignité comme par sa grandeur et sa richesse.

PIERRE (Saint), évêque de Sébaste, en Arménie, au quatrième siècle, honoré le 9 janvier.
PIERRE Chrysologue (Saint), archevêque de Ravenne au cinquième siècle, honoré le 4 décembre. Ce saint évêque instruisait lui-même son peuple avec une noble et touchante éloquence, qui lui a fait donner le surnom de Chrysologue (qui parle d'or) : on a de lui cent soixante-seize homélies.
PIERRE (Saint), archevêque de Tarentaise, en Savoie, au douzième siècle, honoré le 8 mai. Père et protecteur des pauvres, ce saint archevêque distribuait en aumônes tout ce qu'il possédait ; sa charité était inépuisable, et ses secours s'adressaient surtout aux habitants des campagnes qui souvent manquaient de pain pendant la saison rigoureuse. Il fonda sur les différents points des Alpes plusieurs hospices pour les voyageurs. Il ne quitta momentanément son diocèse que pour aller annoncer la parole de dieu en Bourgogne, en Lorraine, en Italie, et pour réconcilier, au nom du Dieu de paix et de miséricorde, les princes trop disposés alors à se faire la guerre.
PIERRE Nolasque (Saint), fondateur de l'ordre de la Merci, pour la rédemption des captifs, au douzième siècle, honoré le 31 janvier. Pierre Nolasque, originaire du Languedoc, avait résolu de se consacrer à Dieu, lorsqu'il suivit Simon de Montfort à la croisade contre les Albigeois. Après la mort du roi Pierre II d'Aragon tué à la bataille de Muret, il se chargea de l'éducation du jeune fils de ce prince et partit avec lui pour l'Espagne. Il y avait alors dans cette contrée un grand nombre de chrétiens qui étaient esclave, cruellement opprimés par les Maures. Pierre, touché de leurs souffrances, forma le projet de se dévouer et de consacrer tous ses biens au rachat des captifs chrétiens ; il associa quelques personnes à cette bonne œuvres, et, afin de la rendre plus efficace et plus durables, il fonda, en 1223, l'ordre religieux de la Merci, dont les statuts furent approuvés par le Pape Grégoire IX. Pierre Nolasque lui-même à ses religieux l'exemple de la charité la plus active, parcourut plusieurs fois le royaume de Valence et la côte d'Afrique, rendant à la liberté un grand nombre de captifs, et apportant des secours et des consolations à tous ceux qu'il ne pouvait racheter.
PIERRE d'Alcantara (Saint), religieux de l'ordre de Saint-François au seizième siècle, honoré le 19 octobre. Pierre d'Alcantara, ainsi appelé du nom de la ville où il était né, avait à peine seize ans lorsqu'il prit l'habit de Saint-François : il fut pendant toute sa vie un modèle de pénitence pour les religieux de cet ordre qu'il réforma en Espagne et en Portugal, en lui imposant une règle plus austère, la règle de l'étroite Observance. Il fonda plusieurs couvents qu'il gouverna avec le titre de provincial, et dans lesquels il sut maintenir une exacte discipline.
PIERRE (Saint), patriarche d'Alexandre, martyr au quatrième siècle, honoré le 26 novembre.
PIERRE (Saint), exorciste de l'Église romaine, martyr à Rome, au quatrième siècle, avec saint Marcelin, honoré le 2 juin.
PIERRE de Luxembourg (Saint), évêque de Metz et cardinal, au quatorzième siècle, honoré le 5 juillet. Ce saint évêque appartenait à l'illustre maison de Luxembourg et à la maison non moins illustre de Saint-Pol. Le plus humble des hommes dans les plus hautes dignités, plein de charité envers les pauvres, de dévouement pour les malheureux, il donna pendant toute sa vie l'exemple des plus belles vertus chrétiennes.
PIERRE (Saint), religieux de l'ordre de Saint-Dominique, martyr en Italie, au treizième siècle, honoré le 29 avril.
PIERRE Fourier (Saint), curé de Mattaincourt, en Lorraine, aux seizième et dix-septième siècles, honoré le 9 décembre. La vie de ce saint homme fut une suite continuelle de bonnes œuvres. Non seulement il se dévoua avec un zèle infatigable à l'instruction du troupeau qui lui était confié, fondant pour ses paroissiens des écoles gratuites, une caisse de prévoyance et d'autres institutions non moins utiles, mais encore il évangélisa la Lorraine, et partout sa mission produisit les plus heureux fruits. Tout ce qu'il possédait était le patrimoine des pauvres, des malheureux. « Nous ne sommes sur la terre, disait-il, que pour servir et soulager Notre-Seigneur dans nos frères qui souffrent. »
PIERRE Gonzalès (Saint), vulgairement connu sous le nom de saint Telme, dominicain en Espagne, au treizième siècle, honoré le 15 avril.
PIERRE Regalati (Saint), franciscain, en Espagne, au quinzième siècle, honoré le 13 mai.
PIERRE de Pise (Bienheureux), fondateur, au quinzième siècle, d'une congrégation de moines, à laquelle il donna saint Jérôme pour le patron, honoré le 1er juin.
PIERRE Damien (Bienheureux), docteur de l'Église, abbé du monastère de Font-Avellana, en Ombrie, au onzième siècle, honoré le 23 février.
Plusieurs princes des maisons souveraines ont porté le nom de Pierre : parmi eux on distingue Pierre le Grand, empereur de Russie.
Personnages remarquables qui ont porté le nom de Pierre : Pierre l'Ermite, qui fut chargé, en 1092, par le pape Urbain II, de préparer les esprits à la première croisade ; - Pierre le Vénérable, abbé et général de l'ordre de Cluny (1091-1156) ; - Abélard, savant philosophe et théologien (1079-1142) ; - Lombard, théologien scolastique (1100-1164) ; - D'Ailly, célèbre docteur, surnommé le marteau des hérétiques (1330-1420) ; - D'Aubusson, grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (1423-1503) ; - Bayard, surnommé le chevalier sans peur et sans reproche (1476-1524) ; - Brantôme, écrivain français (1527-1614) ; - Pithou, savant magistrat (1539-1596) ; - De Bérulle, cardinal fondateur de la congrégation de l'Oratoire (1575-1629) ; Séguier, chancelier de France (1588-1672) ; - Gassendi, philosophe français (1592-1655) ; - Corneille, illustre poète tragique (1606-1684) ; - Mignard, peintre français (1610-1695) ; - Puget, statuaire français (1622-1694) ; - Nicole, moraliste et théologien (1625-1695).

PIGMÈNE (Sainte), Pigmenius, évêque d'Autun, honoré le 31 octobre.

PINIEN (Saint), Pinianus, moine à Jérusalem, honoré le 31 décembre.

PION (Saint), Opio, prêtre, particulièrement honoré dans le Berry, le 12 octobre.

PIONE (Saint), Pionus, martyr en Asie, honoré le 5 avril.

PIPE (Saint), Pipio, diacre à Beaune, honoré le 7 octobre.

PIPOY (Saint), Epipodius, martyr à Lyon, honoré le 22 avril.

PISTE (Sainte), Pistis (foi, confiance, en grec), vierge et martyre, au deuxième siècle, honorée le 17 septembre.

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