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COLAS et COLIN. Prénoms ne pouvant être donnés au baptême que s'il sont accompagnés d'un nom de saint ou de sainte. Ces noms sont sans doute une abréviation de Nicolas.

COLETTE (Sainte), Coleta, réformatrice de l'ordre des Clarisses, au quinzième siècle, honorée le 6 mars.
Colette naquit en 1381, à Corbie en Picardie. Son nom de famille était Boilet. Elle reçut au baptême celui de Colette (petite Nicole), parce que ses parents avaient une grande vénération pour saint Nicolas. Sa jeunesse s'écoula dans la pratique des bonnes œuvres. A vingt-deux ans elle se retira dans un ermitage dépendant de l'abbaye de Corbie, et là, se condamnant à une réclusion volontaire, elle passa trois années dans les exercices de la plus rigoureuse pénitence. Ses austérités étaient si grandes, son humilité et sa piété si recommandables, qu'on venait de toutes parts lui demander des conseils ou des prières. Elle entra ensuite chez les religieuses de Sainte-Claire, et ce fut alors qu'elle forma le dessein de rétablir la règle de cet ordre dans toute sa vigueur primitive. Le pape Benoît XIII l'établit abbesse et supérieure de tout l'ordre. La sainte fille, animée d'un zèle ardent pour l'accomplissement de sa mission, parcourut successivement la France, la Savoie, l'Allemagne, la Flandre, poursuivant partout, avec la plus admirable constance, ses travaux de réforme et fondant des monastères, entre autres ceux de Poligny et d'Auxonne. L'esprit d'humilité et de simplicité qui caractérisait la sainte réformatrice se retraça dans les églises, dans les maisons, dans les vêtements, dans le genre de vie des pauvres Clarisses ou Colétines. Sainte Colette mourut à Gand en 1446. Le pape Sixte IV lui donna le titre de beata et sancta (bienheureuse et sainte), et Pie VII la canonisa en 1807.

COLMAN (Saint), Colmannus, prêtre et martyr à Wurtzbourg, honoré le 8 juillet.

COLOMB (Saint), Colombus, connu aussi sous le nom de Colombille, abbé en Irlande et en Écosse, où il fonda, au sixième siècle, plusieurs monastères. Né en 521 et mort en 597, il convertit au christianisme les peuples du nord de l'Écosse. Il est honoré le 9 juin.

COLOMBAN (Saint), Columbanus, fondateur du monastère de Luxeuil le 21 novembre.
Colomban naquit vers l'an 540, en Irlande, cette île des saints, d'où sortirent tant de courageux missionnaires. Il prit l'habit de moine dans la célèbre abbaye de Benchor, où il passa plusieurs années, livré à l'étude et à la pratique des plus austères modifications. Il quitta alors sa patrie, accompagné de douze religieux, pour commencer ses travaux apostoliques. Après avoir parcouru les différentes provinces des Gaules, où ses prédications, sa charité et sa douceur produisirent les plus heureux effets, Colomban se retira dans les montagnes des Vosges et y construisit un monastère. Le nombre des personnes qui accoururent dans ce désert se ranger sous sa discipline fut bientôt si grand qu'il fut obligé, pour les recevoir, de fonder, en 590, un nouveau monastère à Luxeuil. Il en prit lui-même la direction, et l'école qu'il y établit fut comme une pépinière de saints docteurs et d'illustres prélats. Il donna à ses disciples une règle qui leur prescrivait le jeûne, la prière, la lecture et le travail des mains pour chaque jour.
Persécuté par des ennemis puissants, saint Colomban se retira sur les bords du lac de Genève, où il travailla à la conversion des Allemands établis dans cette contrée. Il fut puissamment secondé dans cette belle mission par saint Gall, son disciple, et il eut le bonheur de gagner à Jésus-Christ un grand nombre d'infidèles. Après quelques années, il fut encore obligé de quitter sa retraite et de se réfugier en Italie, où il fonda le monastère de Bobio. C'est là qu'il mourut en 615.

COLOMBE (Sainte), Columba, vierge et martyre à Sens au troisième siècle, honorée le 31 décembre. L'Église honore aussi, le 17 septembre, sainte Colombe, vierge et martyre à Cordoue, en Espagne.

COLOMBIN. Voir Jean-Colombin.

CÔME (Saint). Voir Cosme.

CONCESSE (Sainte), Concessa, martyre en Afrique, honorée le 8 avril.

CONCORDE (Saint), Concordius, prêtre et martyr à Spolette, sous le règne d'Antonin, honoré le 1er janvier.

CONCORDE (Sainte), Concordia, martyre avec saint Hippolyte, honorée le 13 août.

CONON (Saint), Conon, martyr à Perge, honoré le 26 février.

CONRAD (Saint), Conradus (hardi dans le conseil, en langue germanique), évêque de Constance au dixième siècle, honoré le 26 novembre. L'Église honore aussi, le 1er juin, Conrad, archevêque de Trèves ; le 19 février, Conrad, solitaire au quatorzième siècle.
Le nom de Conrad a été porté par plusieurs empereurs d'Allemagne.

CONRADIN (Bienheureux), dominicain mort en 1429 de la peste au service des malades.

CONSORCE (Sainte), Consortia, vierge, à Cluny, honorée le 22 juin.

CONSTANCE ou CONSTANT (Saint), Constantinus (d'un caractère ferme ou conséquent, en latin), évêque de Pérouse, martyr au deuxième siècle, honoré le 23 septembre.

CONSTANCE (Sainte), Constantia, martyre à Nocera au premier siècle, honorée le 19 septembre.

CONSTANTIEN (Saint), Constantianus, solitaire dans le Maine au sixième siècle, honoré le 23 novembre.

CONSTANTIN (Saint), Constantinus, confesseur à Carthage, honoré le 11 mars. L'Église honore aussi, le 11 avril, saint Constantin, évêque de Gap.
Parmi les empereurs romains ou d'Orient qui ont porté le nom de Constantin, il faut surtout citer Constantin Ier, dit le Grand, qui embrassa la religion chrétienne l'an 312 et rendit la paix à l'Église.

CONTEST (Saint), Contextus, évêque de Bayeux au cinquième siècle, honoré le 11 décembre.

CONVOYON (Saint), Convoïo, premier abbé du monastère de Redon, en Bretagne, au neuvième siècle, honoré le 28 décembre.

CORA (jeune fille, en grec), prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

CORALIE (jeune fille, en grec), prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

CORBINIEN (Saint), Corbinianus, évêque, honoré le 8 septembre. Né à Arpajon, il se retira à Rome avec des disciples et fut sacré évêque par le pape Grégoire II, puis envoyé en Bavière. Il mourut à Freising en 730.

CORDÉLIA, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

CORDULE (Sainte), Cordula, martyre à Cologne, honorée le 22 octobre.

CORÈBE (Saint), Coraebus, martyr à Messine, honoré le 18 avril.

CORENTIN (Saint), Corentinus (issu du celtique kar signifiant ami et korventeen signifiant tempête), premier évêque de Quimper, honoré le 12 décembre.

CORINE, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

COROLIAN, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

CORNEILLE (Saint), Cornelius, pape et martyr au troisième siècle, honoré le 14 septembre.
Ce fut pendant la persécution excitée par l'empereur Gallus que saint Corneille, relégué à Civitta-Vecchia, finit sa vie dans les souffrances de l'exil ou de la prison, ce qui l'a fait mettre au nombre des martyrs.
L'Église honore aussi, le 2 février, saint Corneille, centurion romain qui, baptisé par saint Pierre à Césarée de Palestine, l'an 40 de Jésus-Christ, se convertit avec tous ses parents et ses amis.

CORNÉLIE (Sainte), Cornelia, martyre en Afrique, honorée le 31 mars.

COSME ou COME (Saint), Cosma (ordre, ornement, en grec), martyr à Égée, avec son frère saint Damien, au quatrième siècle, patron des chirurgiens, honoré le 26 septembre.
Saint Cosme et saint Damien, originaires d'Arabie, après avoir étudié la médecine en Syrie, s'établirent à Égée, dans la Cilicie, pour y exercer leur art. Ils étaient chrétiens. Animés de cet esprit de charité qu'inspire le christianisme, ils soignaient les malades avec un si noble désintéressement qu'ils furent surnommés Anargyres, c'est-à-dire qu'ils ne voulurent jamais recevoir le moindre salaire. A l'époque où s'alluma la persécution de Dioclétien, ils furent arrêtés par l'ordre de Lysisa, gouverneur de la Cilicie, qui, après leur avoir fait souffrir divers tourments, les condamna à être décapités. Ils furent enterrés à Cyr, dans la Cilicie. Plus tard leurs reliques furent transportées en partie à Rome et à Venise, en partie dans la cathédrale de Paris et dans l'église de Luzarches, qui est spécialement placée sous l'invocation de ces saints martyrs. Il se forma en France, au treizième siècle, une confrérie de chirurgiens, dits de Saint-Cosme, qui pendant longtemps partagea avec la Faculté l'enseignement des sciences médicales.
Plusieurs personnages de l'illustre famille de Médicis, à Florence, ont porté le nom de Cosme.

COURONNE (Sainte), Corona, martyre en Syrie, honorée le 14 mai.

CRÉMENCE (Sainte), Crementius, martyr à Saragosse, en Espagne, honoré le 16 avril.

CRÉPIN ou CRESPIN (Sainte), Crispinus et CRÉPINIEN ou CRESPINIEN (Saint), Crispinianus, martyrs à Soissons au troisième siècle, patrons des cordonniers, honorés le 25 octobre.
On croit que saint Crépin et saint Crépinien étaient frères, et qu'ils furent du nombre des hommes apostoliques qui, au troisième siècle, vinrent de Rome, avec saint Quentin, annoncer l'Évangile dans les Gaules. Ce qui est certain, c'est qu'ils fixèrent leur séjour à Soissons, et qu'à l'exemple de saint Paul, ils employaient le jour à prêcher la foi, et la nuit à travailler des mains pour se procurer leur subsistance. Ils avaient choisi, par humilité, la profession de cordonnier. Ils vivaient ainsi depuis plusieurs années, convertissant un grand nombre d'idolâtres, lorsqu'ils furent dénoncés à l'empereur Maximien-Hercule, qui les fit arrêter et conduire devant le préfet du prétoire des Gaules, le plus implacable ennemi des chrétiens. Les deux saints souffrirent d'affreuses tortures avec une admirable constance, et ils eurent la tête tranchée. Leur martyre eut lieu vers l'an 287.
Au dix-septième siècle, Henri-Michel Buch ou Buche, communément appelé le bon Henri, fonda un établissement connu sous le nom de communauté des "Frères cordonniers", et choisit saint Crépin et saint Crépinien pour patrons de cette pieuse association.

CRESCENCE (Sainte), Crescentia, martyre en Lucanie, honorée le 15 juin.

CRESCENT (Saint), Crescentius (qui croît, qui grandit, en latin), disciple de saint Paul, évêque en Dauphiné, honoré le 29 décembre. L'Église honore aussi, le 10 mars, saint Crescent, martyr à Corinths ; le 19 avril, saint Crescent, confesseur à Florence ; le 14 septembre, saint Crescent, jeune enfant, martyr à Rome.

CRESCENTIEN (Saint), Crescentianus, martyr à Rome, honoré le 16 mars.

CRESCENTIENNE (Sainte), Crescentiana, martyr à Rome, honorée le 5 mai.

CRESPIN. Voir Crépin.

CRISPE (Saint), Crispus, martyr à Rome, honoré le 18 août.

CRISPIN (Saint), Crispinus, évêque de Pavie, honoré le 7 janvier.

CRISPINE (Sainte), Crispina, martyre à Thébeste, en Afrique, honorée le 5 décembre.

CRISPULE (Saint), Crispulus, martyr en Espagne, honoré le 10 juin.

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