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CAMERIN (Saint), Camerinus, martyr en Sardaigne, honoré le 21 août.

CAMILLE (Saint) de Lellis, Camillus, fondateur de l'ordre des Clercs réguliers pour le service des malades, au seizième siècle, honoré le 14 juillet.
Camille de Lellis, né, en 1550, dans une petite ville de l'Abruzze, au royaume de Naples, fut d'abord novice chez les capucins et les cordeliers. Il se rendit ensuite à Rome, et y servit pendant quatre ans, avec un zèle infatigable, les malades de l'hôpital Saint-Jacques. Ordonné prêtre en 1584, il put réaliser son voeu le plus ardent en instituant sa congrégation pour le service des malades, érigée en ordre religieux par le pape Grégoire XIV.

CAMILLE (Sainte), Camillia, vierge près d'Auxerre, au cinquième siècle, honorée le 18 juillet.

CAMMIN (Saint), Camminus, abbé en Irlande au septième siècle, honoré le 25 mars.

CANCE (Saint), Cantius, martyr à Aquilée, honoré le 31 mai.

CANDIDE (Saint), Candidus (d'une blancheur éclatante, radieux, sincère, en latin), martyr à Rome au troisième siècle, honoré le 2 octobre. L'Église honore aussi, le 9 mars, saint Candide, martyr à Sébaste.

CANDIDE (Sainte), Candida, vierge et martyre à Carthage, au quatrième siècle, honorée le 20 septembre. L'Église honore aussi, le 4 septembre, sainte Candide, qui reçut, à Naples, le baptême des mains de saint Pierre.

CANNAT (Saint), Cannatus, évêque de Marseille, honoré le 15 octobre.

CANT et CANTIEN (Saints), Cantus, Cantianus, martyrs à Aquilée, au quatrième siècle, pendant la persécution de Dioclétien ; honorés 31 mai.

CANTIANILLE (Sainte), Cantianilla, martyre avec saint Cant et saint Cantien, honorée le même jour.

CANTIDIEN (Saint), Cantidianus, martyr en Orient, honoré le 5 août.

CANTIEN (Saint). Voir Cant.

CANUT (Saint), Canulus, roi de Danemark, martyr, honoré le 19 janvier.
Canut IV, surnommé le Saint, ayant remplacé Harold sur le trône d'Angleterre, en 1080, déploya le plus grand zèle pour achever la conversion des Danois, auxquels l'évangile avait été annoncé dans le cous du neuvième siècle. Ces soins ne l'empêchèrent pas de donner toute son attention aux affaires de son royaume, qu'il gouverna avec autant de sagesse que de fermeté. Une révolte ayant éclaté à l'occasion d'un tribut qu'il avait imposé en exécution des lois ecclésiastiques, il fut assailli par les rebelles dans l'église de Saint-Alban, à Odensée, au moment où il assistait à l'office divin, et tué au pied de l'autel. Ses reliques furent déposées dans une châsse sur laquelle on lisait l'inscription suivante : « L'an 1086, le glorieux roi Canut mourut pour la gloire de Jésus-Christ et reposa en lui, le vendredi, 7 de juin, dans la basilique de Saint-Alban, martyr, dont, quelque temps auparavant, il avait apporté les reliques d'Angleterre en Danemark. »

CAPITOLINE (Sainte), Capitolina, martyre en Cappadoce, honorée le 27 octobre.

CAPITON (Saint), Capito, évêque en Chersonèse, honoré le 22 décembre.

CAPRAIS (Saint), Caprasius, martyr à Agen, honoré le 20 octobre.

CARADEU (Saint), Caradocus, prêtre, particulièrement honoré dans le Nivernais, le 13 avril.

CARINE ou KARINE (Sainte), Carus (cher, en latin), martyrisée sous l'empereur Julien l'Apostat, en 362, avec son époux Mélasippe et leur fils Antoine, à Ankara, honorée le 7 novembre.

CARISE. Voir Charise.

CARITAINE. Voir Charitaine.

CARITÉ. Voir Charité.

CARITINE. Voir Charitine.

CARL ou CARLE. Voir Charles.

CARNÉ (Saint), Carnetus, particulièrement honoré à Dinan, en Bretagne, le 15 novembre.

CAROLINE. Nom formé de Charles. Voir Charles.

CARPE (Saint), Carpius, évêque et martyr, au troisième siècle, honoré le 14 avril.

CARPOPHORE (Saint), Carpophorus (qui porte, qui produit des fruits, en grec), martyr à Côme, honoré le 7 août.

CASILDE ou CASILDA (Sainte), Casilda, vierge à Burgos en Espagne, honorée le 9 avril.

CASIMIR (Saint), Casimirus, prince de Pologne, fils du roi Casimir IV, mort à Wilna en 1483, honoré le 4 mars. Il est le patron de la Pologne.
Plusieurs rois de Pologne ont porté le nom de Casimir, entre autres Casimir I^er dit le Pacifique et Casimir III dit le Grand. Parmi les hommes remarquables qui ont encore porté ce nom, on peut citer : Périer, homme politique (1777-1832) ; Delavigne, poète français (1793-1843).

CASINE (Sainte), Casina, martyre à Ancyre, honorée le 7 novembre.

CASSIEN (Saint), Cassiunus, évêque d'Autun au quatrième siècle, patron des écrivains et des maîtres d'école ; honoré le 5 août.

CASSY ou CASSIUS (Saint), Cassius, martyr en Auvergne, au troisième siècle, honoré le 15 mai.

CASTE (Saint), Castus (chaste, en latin), martyr en Afrique au troisième siècle, honoré le 22 mai.

CASTOR (Saint), Castor, évêque d'Apte en Provence, au cinquième siècle, honoré le 21 septembre.

CASTORIE (Sainte), Castoria, martyre à Rome, honorée le 8 novembre.

CASTRITIEN (Saint), Castritianus, évêque de Milan, honoré le 1^er décembre.

CASTULE (Saint), Castulus, martyr en Afrique, honoré le 1^er janvier.

CATALDE (Saint), Cataldus, évêque de Tarente, honoré le 10 mai.

CATHERINE (Sainte), Catharina (pure, en grec), ou couronne, en Cyriaque), vierge et martyre à Alexandrie en Égypte, au quatrième siècle, patronne des jeunes filles ; honorée le 25 novembre.
Catherine était d'une naissance illustre et même du sang royal, si l'on s'en rapporte à quelques auteurs qui ont écrit la vie de cette sainte ; mais elle se fit surtout remarquer par une érudition et des connaissances au-dessus de son sexe et de son âge. Elle n'avait que dix-huit ans lorsque l'empereur Maximien, violent persécuteur des chrétiens l'obligea de soutenir une discussion publique contre plusieurs philosophes et d'y défendre sa foi. Non seulement la vierge chrétienne triompha de ses antagonistes par la force de ses raisonnements, mais encore la grâce de ses discours toucha leurs cœurs : ils se convertirent et confessèrent hautement Jésus-Christ. Sainte Catherine, après avoir été cruellement tourmentée par les ordres du tyran, eut la tête tranchée. Au huitième siècle, ses précieux restes furent transportés au mont Sinaï et déposés dans un monastère bâti par sainte Hélène. Sainte Catherine est ordinairement représentée ayant près d'elle une roue brisée, ou tenant un glaive, instruments de son supplice. Dans le ménologue des grecs, elle a une couronne sur le front et un sceptre à la main.

CATHERINE DE BOLOGNE (Sainte), du tiers ordre de saint François, abbesse du monastère des Clarisses de Bologne, morte en 1463, honorée le 9 mars ; canonisée en 1724 par Benoît XIII.

CATHERINE DE GÊNES (Sainte), honorée le 14 septembre.
Née en 1488 d'une des plus illustres familles de la Ligurie, elle renonça à tous les dons de la fortune pour se consacrer au service des malades, et montra le plus admirable dévouement pendant la peste qui désola Gênes dans les dernières années du quinzième siècle. A ces pénibles fonctions, elle joignait des austérités excessives. On lit dans la vie qu'elle passa vingt-trois carêmes sans autre nourriture que le pain eucharistique, qu'elle recevait chaque jour, buvant de temps en temps un verre d'eau où elle mêlait un peu de vinaigre. Elle mourut en 1510. Honorée d'abord sous le titre de bienheureuse, elle fut solennellement canonisée par Clément XII en 1737. Le pape benoît XIV a fait insérer le nom de cette sainte dans le martyrologue romain sous le 22 mars, jour auquel elle a été longtemps honorée dans plusieurs églises. Sainte Catherine de Gênes a laissé plusieurs écrits mystiques.

CATHERINE DE RICCI (Sainte), dominicaine, morte en 1589, au monastère du Prat, en Toscane, canonisée en 1746 par le pape Benoît XIV, honorée le 13 février.

CATHERINE LABOURÉ (Sainte), honorée le 25 ou 28 novembre.
Née le 2 mai 1806 à Fain les Moutiers, petit village de Bourgogne à 80 km de Dijon, Catherine est la huitième enfant d'une famille chrétienne qui en compte dix. A l'âge de 12 ans, après la mort de sa maman, elle prend en charge la direction de la ferme.
L'appel du Seigneur se manifeste peu à peu et, en 1830 à 24 ans elle entre au noviciat des Filles de la Charité, 140 rue du Bac à Paris, pour se préparer à donner toute sa vie à Jésus-Christ en aimant et en servant les plus malheureux, sur les pas de Saint Vincent de Paul. Là, dans le secret, la jeune Sœur vit une expérience spirituelle étonnante. La vierge Marie, que Catherine a choisie pour sa mère dès l'enfance, se manifeste à elle.
Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830, au cours d'un dialogue de plus de Deux heures, Marie dit à Sr Catherine : « Venez au pied de cet autel » signifiant l'importance de la prière et de l'Eucharistie. Le 27 novembre suivant, pendant la méditation, Marie confie à Sr Catherine un message à transmettre au monde sous la forme d'une simple médaille , portant cette inscription : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous »
Après sa formation, Soeur Catherine est envoyée dans une maison de Paris où elle accomplit des tâches simples : cuisine, basse-cour, lingerie, service des personnes âgées. Elle soutient les familles pauvres du quartier pendant les émeutes de cette période troublée. Rien ne distingue des autres : elle travaille, elle prie, elle garde le silence ... pendant que la petite médaille, appelée par le peuple "Médaille Miraculeuse", fait le tour du monde. Le 31 décembre 1876, Sr Catherine se prépare à la mort : « Pourquoi voulez-vous que j'ai peur ?... Je vais retrouver Notre Seigneur, la Sainte Vierge, St Vincent » Soeur Catherine Labouré a été proclamée Bienheureuse en 1933 et Sainte en 1947. Son corps repose dans la chapelle des apparitions de la rue du Bac à Paris.
Notes biographiques reproduites avec l'aimable autorisation de la Compagnie des Filles de la Charité (http://fdlc.cef.fr/).

CATHERINE DE SIENNE (Sainte), honorée le 30 avril.
Catherine naquit à Sienne en 1347. Son père, qui exerçait la profession de teinturier dans cette ville, était un homme juste, simple et véritablement chrétien. Il donna une attention toute particulière à l'éducation de sa fille, qui répondit à ses soins par les plus heureuses dispositions de l'esprit et du cœur. Sa vocation pour la vie solitaire se manifesta de bonne heure, et, à l'âge de dix-huit ans, elle prit l'habit de religieuse, dans le tiers ordre de saint Dominique. Voici, selon la légende, la vision qu'eut sainte Catherine. Comme elle était en prière dans sa pauvre cellule, Jésus-Christ lui apparut, tenant un anneau qu'il mit au doigt de Catherine. « Moi, ton créateur et ton sauveur, lui dit-il, je te fais mon épouse dans la foi, que tu conserveras toujours pure. Va donc, ma fille et désormais fais sans hésitation l'œuvre qui te sera assignée par ma providence. » La vision disparut, mais l'anneau demeura au doigt de la sainte fille, anneau invisible à tous les yeux, visible seulement pour elle.
Sainte Catherine sanctifia sa vie par toutes sortes de bonnes œuvres, exerçant sa charité envers les pauvres, qu'elle nourrissait, envers les malades, qu'elle soignait avec un admirable dévouement, envers les pécheurs, qu'elle convertissait pas ses exhortations. D'autres soins l'occupèrent encore.
Par la seule autorité de sa vertu, elle détermina le pape Grégoire XI à quitter le séjour d'Avignon pour retourner à Rome, et, lorsque, après la mort de ce pape, en 1378, éclata le grand schisme d'occident, elle ne cessa, par ses prières et ses écrits, d'engager les cardinaux et les princes à rendre la paix à l'Église. Enfin, au milieu des factions qui, à cette époque, déchiraient l'Italie, elle parvint à réconcilier les Florentins avec Urbain VI, successeur de Grégoire XI. Tant de soucis et de peines altèrent profondément sa santé, déjà affaiblie par ses austérités. Elle mourut à Rome en 1380, à l'âge de trente-trois ans, et fut canonisée en 1461 par Pie II.

CATHERINE THOMAS (Sainte), religieuse de l'ordre des Augustines, à Palma (île Majorque), au seizième siècle, honorée le 5 avril. Elle a été béatifiée, en 1792, par Pie VI, puis canonisée en 1930 par Pie XI.

Plusieurs princesses ont porté le nom de Catherine, entre autres, Catherine de Médicis, reine de France, et Catherine II, impératrice de Russie.

CATON (Saint), Cato (avisé, prudent, en latin), martyr en Afrique, au troisième siècle, honoré le 28 décembre.

CATULIN (Saint), Catulinus, martyr à Carthage, honoré le 15 juillet.

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