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RÉBECCA (Bienheureuse) (signifiant celle qui s'attache, en hébreu), née en 1832 à Himlaya au Liban, honorée le 23 mars.
Religieuse en 1853, elle échappa au massacre des Maronites par leurs ennemis les Druses en 1860. En 1871, elle entra au monastère de Al Quarn, dans l'ordre libanais maronite de saint Antoine, où elle reçut le nom de Rébecca (son véritable nom étant Pierrette Ar Rayès). Elle mourut en 1914, aveugle et paralytique. Elle fut béatifiée en 1968.

RÉDEMPT (Saint), Redemptus (racheté, en latin), évêque à Ferentino, honoré le 8 avril.

RÉDEMPTE (Sainte), Redempta vierge à Rome, honorée le 23 juillet.

REFROIE (Sainte), Ragenfredes, abbesse de Denain, honorée le 8 octobre.

RÉGINA. Voir Reine.

RÉGINALD de Saint-Gilles (Bienheureux), doyen de Saint-Aignan d'Orléans, enseigna à l'Université de Paris, fut un des premiers dominicains, mort en 1220.

RÉGIOLE (Sainte), Regiola, martyre en Numidie, honorée le 30 août.

RÉGIS (Saint), regis (roi, en latin), né en 1597 à Fontcouverte, dans l'Aude, entra en 1616 chez les Jésuites, évangélisa les paysans du Velay et du Vivarais. Il mourut après avoir pris froid en 1640 en se rendant à La Louvesc. Il est honoré le 16 juin.

RÉGNIER ou RAYNIER (Saint), Rainerius, confesseur au douzième siècle, honoré le 17 juin.

RÉGULUS. Voir Rieule.

REINE (Sainte), Regina (reine, fille de roi, en latin), vierge et martyre à Autun, au troisième siècle, honorée le 7 septembre.

REINOFFE ou RENOFRE (Sainte), Ragenulfa, vierge dans le Brabant, honorée le 14 juillet.

REINOLD ou REINHOLD, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

REMACLE (Saint), Remaclus, évêque de Maëstricht, fondateur du monastère de Stavelo, au septième siècle, honoré le 3 septembre.

REMBERT (Saint), Rembertus, évêque de Brême, au neuvième siècle, honoré le 4 février.

RÉMI (Saint), Remigius (d'un mot latin qui signifie action de ramer, navigation), évêque de Reims, apôtre des Francs, au cinquième siècle, honoré le 15 janvier.
Saint-Remi, né en 438, appartenait à une famille noble au diocèse de Laon. Il fit de rapides progrès dans les sciences, divines et humaines, et dès son adolescence, il s'était rendu aussi recommandable par son savoir que par sa piété. Son mérite parut un motif suffisant pour le dispenser de l'âge prescrit par les règlements de l'Église, et, à vingt-deux ans, il fut placé, malgré sa résistance, sur le siège épiscopal de Reims. Rémi se consacra avec le zèle le plus admirable, aux fonctions de son ministère, prêchant la parole divine pour éclairer son peuple, pour convertir les pêcheurs, les hérétiques et les infidèles. Son humilité, sa douceur, sa charité, tout en lui attirait les âmes à Jésus-Christ. Mais le plus grand acte de son épiscopat fut la conversion du roi et des Francs.
Clovis, maître d'une grande partie de la Gaule, était païen ainsi que tous les Francs auxquels il commandait. La reine Clotilde, son épouse, qui était chrétienne et que l'Église honore comme une sainte, l'avait longtemps et inutilement pressé d'abandonner le culte des faux dieux. Dans une bataille qu'il livra aux Allemands, Clovis, voyant ses soldats sur le point de prendre la fuite, invoqua le Dieu des chrétiens et promit de se faire baptiser, s'il remportait la victoire. Ses soldats reprirent aussitôt courage, et les ennemis furent entièrement défaits. Clotilde apprit bientôt de la bouche même de son époux quel secours inespéré il avait trouvé dans la protection du Dieu qu'elle adorait, et pour achever sa conversion, elle s'adressa à saint Remi, dont elle connaissait l'éloquence persuasive. Le roi, après avoir été instruit des mystères de la foi par le saint évêque, hésitait encore, parce qu'il craignait que ses soldats ne voulussent rester fidèles à leurs idoles ; mais cédant aux conseils de saint Remi, il les assembla, leur parla du Dieu qu'ils ne connaissaient pas encore et du projet qu'il avait conçu d'embrasser son culte. Tous s'écrièrent qu'ils étaient prêts à renoncer à leurs dieux mortels pour obéir au Dieu immortel que prêchait saint Remi.
Le jour de la cérémonie du baptême, qui fut la veille de Noël, étant arrivé, les rues et les places publiques de la ville de Reims furent tendues, et l'on marcha en procession, avec les saints évangiles et la croix, depuis le palais du roi jusqu'à l'église, en chantant des hymnes et des litanies. Saint Remi tenait le roi par la main, la reine suivait avec les deux princesses, soeurs de Clovis, et plus de trois mille hommes de son armée, la plupart officiers, que son exemple avait gagnés à Jésus-Christ. Lorsque le roi fut arrivé au baptistère, il demanda le baptême. Le saint évêque lui dit: « Prince sicambre, courbe la tête sous le joug du Seigneur ; adore ce que tu as brûlé et brûle ce que tu as adoré. » Ensuite, lui ayant fait confesser la foi de la Trinité, il le baptisa et l'oignit du saint chrême. Les trois mille Francs qui accompagnaient le roi, sans compter les femmes et les enfants, furent baptisés le même jour par les évêques et les prêtres qui s'étaient rendus à Reims pour cette cérémonie. La nouvelle de la conversion de Clovis répandit la joie dans tout le monde chrétien et surtout dans le clergé gaulois, opprimé par les Visigoths et les Bourguignons, qui étaient tous ariens. Clovis se trouvait le seul prince de son temps qui fût catholique selon la doctrine de Jésus-Christ, et il était véritablement le fils aîné de l'Église, titre qui fut donné à ses successeurs.
Saint Remi poursuivit avec un zèle que l'âge ne put jamais refroidir, l'oeuvre sainte qu'il avait si heureusement commencée. Il fonda des églises et les pourvut non seulement de pasteurs, mais encore de tous les objets nécessaires aux cérémonies du culte divin. Avec l'autorisation du saint-siège, il établit des évêques à Tournai, à Laon, à Cambrai et dans d'autres villes. Saint Remi eut le bonheur de voir la vraie foi s'étendre par toute la France, et il mourut, en 533, à l'âge de quatre-vingt-quinze ans, plein de mérites devant Dieu et devant les hommes.
L'Église honore aussi, le 19 janvier et le 15 mai, saint Rémi archevêque de Rouen, au huitième siècle ; et, le 28 octobre, saint Rémi archevêque de Lyon, au neuvième siècle.

REMO (Saint), Romulus, évêque de Gênes, honoré le 13 octobre.

RENAN (Saint), Ronanus, confesseur, particulièrement honoré en Bretagne, le 1er juin.

RENAUD (Saint), Reginaldus (puissamment ferme ou fidèle, en langue germanique), évêque de Nocéra, en Italie, au treizième siècle, honoré le 17 septembre.

RENÉ (Saint), Renatus, évêque d'Angers, au cinquième siècle, et patron de cette ville, honoré le 12 novembre.
Plusieurs princes ont porté le nom de René. Parmi eux on distingue René d'Anjou, dit le bon roi René (1408-1480) ; René II, duc de Lorraine (1451-1508).
RENÉ Goupil (Saint), né en Anjou en 1607, frère coadjuteur jésuite, chirurgien, il débarqua au Canada peu après l'armée de Champlain, vers 1635, fut torturé avec le père Isaac Jogues, apôtre des Hurons, par les Iroquois en 1642. Patron du Canada. Il est honoré le 19 octobre.
Personnages, remarquables qui ont encore porté le nom de René : Descartes, illustre philosophe français (1596-1650) ; - ; Duguay-Trouin, célèbre marin français, chef d'escadre (1673-1736) ; - Réaumur, physicien et naturaliste (1683-1757) ; - Castel, poète et naturaliste (1748-1833) ; - Caillé, voyageur français (1799-1838).

RENÉE. Même fête que pour saint René.

RENIÉ (Saint), Ragnerius, pèlerin, particulièrement honoré à Pise, en Toscane, le 17 juin.

RENOBERT (Saint), Regnobertus, évêque de Bayeux, honoré le 16 mai.

RENOFRE. Voir Reinofle.

RENON (Saint), Ragenulfus, martyr, particulièrement honoré dans l'Artois, le 9 novembre..

RÉOLE (Saint), Regulus, évêque de Reims, honoré le 25 novembre.

RÉPARAT (Saint), Reparatus, martyr en Afrique, au cinquième siècle, honoré le 4 décembre.

RÉPARATE, (Sainte), Reparata, vierge et martyre en Palestine, honorée le 8 octobre.

REPHAIRE (Saint), Rumpharius, évêque de Coutances, honoré le 18 novembre.

RESPICE (Saint), Respitius, martyr en Bithynie, au troisième siècle, honoré le 10 novembre.

RESTITUE (Sainte), Restituta, vierge et martyre, particulièrement honorée à Arcis, en Tardenois, le 27 mai.

RESTITUT (Saint), Restitutus, martyr à Rome, honoré le 29 mai.

RESTITUTE, (Sainte), Restituta, vierge et martyre, particulièrement honorée à Naples, le 17 mai.

RETICE (Saint), Retitius, évêque d'Autun, honoré le 19 juillet.

REVERENS (Saint), Revenrentius (qui respecte ou qui inspire le respect, en latin), prêtre en Touraine, où il est particulièrement honoré le 12 septembre.

REVÉRIEN (Saint), Reverianus, évêque d'Autun, particulièrement honoré dans le Forez, le 1er juin.

RÉVOCAT (Saint), Revocatus (rappelé, en latin) martyr à Carthage, honoré le 7 mars.

RÉVOCATE (Sainte), Revocata, martyre, honorée le 6 février.

RHODOPIEN (Saint), Rhodopianus, martyr en Carie, honoré le 3 mai.

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