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OBDULE (Sainte), Obdulia, vierge à Tolède, honorée le 3 septembre.
OCTAVE (Saint), Octavius (le huitième, en latin), martyr à Turin, au troisième siècle, honoré le 20 novembre.
OCTAVIE. Fête le même jour que saint Octave.
OCTAVIEN (Saint), Octavianus, archidiacre de Carthage, martyr au quatrième siècle, honoré le 22 mars.
OCTAVINNE. Fête le même jour que saint Octavien.
ODDE (Sainte), Odda, veuve, duchesse d'Aquitaine, honorée le 23 octobre.
ODE (Sainte), Oda, vierge près de Mons, au huitième siècle, honorée le 27 novembre.
ODERIC (Saint), Odericus, religieux de l'ordre de Saint-François, honoré le 20 février.
ODETTE. C'est la même que sainte Ode.
ODILARD (Saint), Odilarius, évêque de Nantes, honoré le 14 septembre.
ODILE ou ODILLE ou OTHILIE (Sainte), Othilia, vierge, abbesse de Hohenbourg, au huitième siècle, patronne de l'Alsace, honorée le 14 décembre.
Odile était fille d'Adalric, troisième duc d'Alsace : elle naquit aveugle. Le duc qui, par un préjugé barbare de cette époque, croyait dans cette infirmité un déshonneur pour sa famille, et qui d'ailleurs était trompé dans ses espérances, parce qu'il avait ardemment désiré un fils, conçut une haine cruelle contre sa fille, et ordonna qu'elle fût emmenée hors du château. L'enfant fut confiée par sa mère désolée à une fidèle nourrice et conduite au monastère de Palme, dont l'abbesse était parente da sa famille. Le premier soin de l'abbesse fut de faire baptiser l'innocente victime, et on lit dans les actes de la vie de sainte Odile, qu'au moment où le prêtre prononça sur elle les saintes paroles qui effacent le péché originel, elle fut délivrée de son infirmité et recouvra la vue. Cette guérison miraculeuse inspira à Odile, quand elle eut l'âge de raison, la pensée de se consacrer à Dieu ; elle y persista, et devenue religieuse dans la maison où elle avait trouvé un asile, elle voulut se charger des plus humbles fonctions, et fut pour toutes ses sœurs un modèle accompli des vertus chrétiennes. Dieu récompensa la sainte résignation d'Odile en lui rendant la tendresse de son père qui, pour réparer ses torts, voulut que le château seigneurial de Hohenbourg, qu'il avait habité jusqu'alors, fût transformé en monastère, et il en fit don à sa fille avec toutes les terres qui en dépendaient ; c'est dans ce monastère que sainte Odile passa le reste de sa vie, au milieu des compagnes que sa piété y avait attirées et qu'elle gouverna avec une admirable sagesse pendant plus de trente ans. Tous les revenus, qui étaient considérables, furent consacrés à des œuvres de charité : elle fit bâtir un hôpital qui était toujours ouvert aux pauvres, aux malades, à tous les malheureux. Sa mort fut aussi sainte que sa vie.
ODILON ou OLON (Saint), Odilon, abbé de Cluny au dixième et onzième siècle, honoré le 1er janvier.
Issu d'une des plus illustres familles d'Auvergne, Odilon se retira fort jeune dans le monastère de Cluny, dont il devint abbé en 995. Ses vertus l'avaient appelé à ce poste important. Sévère pour lui-même soumis aux plus dures austérités, il était plein de douceur et de bonté envers les autres, et d'une ardente charité pour les pauvres auxquels il distribuaient d'abondantes aumônes. Il institua, dans toute les maisons de son ordre, la commémoration des fidèles trépassés ; on y célébrait cette fête, qui passa depuis dans l'Église universelle, en offrant les prières et le saint sacrifice de la messe pour le soulagement des âmes détenues en purgatoire. Malgré son amour pour la retraite et les soins multipliés que lui imposait le gouvernement de son abbaye, Odilon ne se refusait jamais son concours et ses conseils pour les affaires qui intéressaient le bien public. C'est ainsi qu'il fut plus d'une fois en relation avec saint Henri, empereur d'Allemagne, avec les rois de France, Hugues Capet, Robert et Henri Ier, enfin avec Rodolphe, roi de Bourgogne, et Casimir, roi de Pologne, qui avaient tous pour lui la plus grande vénération. Saint Odilon mourut âgé de quatre-vingt-sept ans, après avoir gouverné l'abbaye de Cluny pendant près de soixante ans.
ODON (Saint), Odo, abbé de Cluny au dixième siècle, honoré le 18 novembre.
Odon, originaire de la ville de Tours, où il avait passé plusieurs années, enfermé dans une cellule, pour se livrer à la méditation des livres saints, prit l'habit monastique dans l'abbaye de Beaume, au diocèse de Besançon. Après la mort de saint Bernon, fondateur et abbé du monastère de Cluny, Odon fut choisi pour lui succéder et achever l'établissement de cette nouvelle congrégation. Sous son gouvernement, le monastère de Cluny se distingua par l'observation exacte de la règle, par l'étude de la religion, par la charité qu'on y exerçait envers les pauvres. Les ducs et les comtes s'empressaient de soumettre les monastères de leur dépendance à celui de Cluny, afin que le saint abbé y introduisît la réforme ; car bientôt Odon ne se borna plus à sa communauté, il travailla avec un zèle infatigable au rétablissement de la discipline dans toute la France et même en Italie, où il fut appelé par les souverains pontifes. Saint Odon mourut à Tours en 942, auprès du tombeau de saint Martin, pour lequel il avait une grande vénération.
ODON (Saint), archevêque de Cantorbéry, au dixième siècle, honoré le 4 juillet .
Né en Angleterre de parents danois d'origine, s'acquit, par ses talents et ses vertus, la confiance des rois Alfred et Édouard, qui l'employèrent dans les affaires les plus importantes. Il devint successivement évêque de Wilton et archevêque de Cantorbéry. Dès qu'il eut été élevé sur le premier siège de l'Angleterre, Odon s'occupa avec beaucoup de zèle de rétablir la discipline dans le royaume, et il fit de sages règlement pour l'instruction du clergé, des grands et du peuple. Il parvint ainsi à réformer un grand nombre d'abus, et l'ouvrage qu'il avait si heureusement commencé fut achevé par saint Dunstan, son successeur.
L'Église honore aussi, le 7 juillet, saint Odon évêque d'Urgel.
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