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NOÉ (Saint), (signifiant calme en hébreu), inventa le vin et en découvrit les effets sur l'homme, fit alliance avec Dieu et sauva la vie sur terre lors du Déluge, honoré le 10 novembre.

NOËL (Saint), Natalis, abbé de Kilnamanach, au huitième siècle, honoré le 27 janvier.

NOËLE (Sainte), Natalia (jour de naissance, en latin), martyre, particulièrement honorée à Saint-Germain des Prés, le 21 juillet.

NOÉMIE (belle, en hébreu).

NOFLÈTE (Sainte), Aunofledis, particulièrement honorée à Mamers, le 1^er décembre.

NOM (Saint), Nummius, confesseur, particulièrement honoré à Villepreux, le 8 juillet.

NOMINANDE (Sainte), Nominanda, martyre à Rome, honorée le 31 décembre.

NONCE (Saint), Nuntius (messager, en latin), confesseur à Namur, honoré le 10 octobre.

NONNAT (Saint), Nonnatus, cardinal de l'ordre de la Merci, honoré le 31 août.

NONNE (Saint), Nonnus, évêque d'Héliopolis, en Syrie, honoré le 2 décembre.

NONNE (Sainte), Nonna, mère de saint Grégoire de Nazianze, honorée le 5 août.

NORBERT (Saint), Norbertus, fondateur de l'ordre des Prémontrés, archevêque de Magdebourg au douzième siècle, honoré le 6 juin.
Norbert appartenait à une illustre famille du duché de Clève. Destiné de bonne heure à l'état ecclésiastique, il dut à sa naissance d'être pourvu de plusieurs bénéfices considérables, quoiqu'il n'eût encore reçu que le sous-diaconat, et fut un des aumôniers de l'empereur Henri V, qui le combla de faveurs et l'admit à ses conseils. Norbert ne connut pas d'abord la sainteté de sa vocation : fier de ses richesses et de son crédit, il menait une vie fastueuse et dissipée, lorsque Dieu le terrassa, comme autrefois saint Paul, pour le relever glorieusement. Un jour qu'il se rendait à cheval de Cologne à Freden, où l'appelait une partie de plaisir, il fut tout à coup assailli par un violent orage ; la foudre éclate et le renverse à terre, privé de sentiment. Quand il eut repris ses sens, il s'écria, comme Saul le persécuteur : « Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? » Et une voix intérieure lui dit de mener une vie digne de l'état qu'il avait embrassé. Dès ce moment, Norbert changea entièrement de conduite : il quitta ses riches vêtements pour se couvrir d'un rude cilice, renonça à tous ses bénéfices, vendit son patrimoine dont il distribua le prix aux pauvres, et, après avoir reçu le diaconat et la prêtrise, il se rendit à pied, et par un hiver rigoureux, auprès du pape Gélase II, qui était alors à Saint-Gilles, près de Nîmes. Ayant obtenu du souverain pontife les plus amples pouvoirs pour prêcher la foi, Norbert commença aussitôt ses travaux apostoliques, et parcourut successivement le Languedoc, la Guienne, le Poitou, le Hainaut, le Brabant, attirant partout à lui les populations des villes et des campagnes par l'autorité de sa parole et la sainteté de sa vie. Au milieu de ses courses évangéliques et des fatigues qui en étaient la suite, il pratiquait les plus grandes austérités, observant un carême perpétuel, excepté le dimanche.
Norbert, ayant appris que le pape Calliste II, successeur de Gélase, tenait un concile à Reims, se rendit dans cette ville pour obtenir du souverain pontife la confirmation de ses pouvoirs. Le pape lui accorda sa demande et le confia à l'évêque de Laon, qui l'emmena dans son diocèse. Norbert, voulant vivre dans la solitude, fut conduit par l'évêque en différents lieux du diocèse, et choisit pour sa demeure un vallon désert, nommé Prémontré : ce fut là qu'en 1120, après qu'un certain nombre de religieux se furent réunis à lui, il jeta les fondements de son ordre, qui avait pour objet la réforme des chanoines réguliers de Saint-Augustin et qui prit en peu d'années les plus rapides accroissements. L'ordre de Prémontré fut confirmé par le pape Honorius II, en 1126.
Cette même année, Norbert, obligé de faire un voyage en Allemagne, arriva à Spire, au moment où l'empereur Lothaire tenait une assemblée pour élire un archevêque de Magdebourg. Invité à prêcher et à donner son avis sur l'élection qu'on allait faire, Norbert parla avec tant d'éloquence et d'une manière si touchante, que les députés de l'Église de Magdebourg s'écrièrent d'une voix unanime : « Voici notre évêque et notre pasteur. » Ce choix fut confirmé par les suffrages de tous les assistants et par le légat du pape, et Norbert, malgré sa résistance, fut emmené à Magdebourg et sacré archevêque. Pendant les huit années de son épiscopat, il mit tous ses soins à réformer les abus de son diocèse, à maintenir la discipline et à rendre à l'Église des services signalés que le pape Innocent II voulut reconnaître en donnant au siège de Magdebourg la suprématie des deux Saxes. Norbert mourut en 1134, et fut canonisé par Grégoire XIII.

NOTBURGE (Sainte), Notburga, veuve, particulièrement honorée dans le diocèse de Constance, le 26 janvier.

NOVAT (Saint), Novatus, confesseur à Rome, honoré le 20 juin.

NOYALE (Sainte), Noiala, particulièrement honorée au diocèse de Vannes, le 14 janvier.

NUMA, prénom ne pouvant être donné au baptême que s'il est accompagné d'un nom de saint ou de sainte.

NUMÉRIEN (Saint), Numerianus, évêque de Trèves, au septième siècle, honoré le 5 juillet.

NUMIDIQUE (Saint), Numidicus, prêtre en Afrique, honoré le 9 août.

NYMPHAS (Saint), Nymphas, disciple de saint Paul, honoré le 28 février.

NYMPHE (Sainte), Nympha (fiancée, jeune fille, en grec), vierge et martyre en Silicie, au quatrième siècle, honorée le 10 novembre.

NYMPHODORE (Sainte), Nymphodora (don de fiancée, en grec), martyre à Nicée, honorée le 13 mars.

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